Le paysage européen de la gestion des ressources humaines est en pleine mutation. Avec l’adoption de la directive 2023/970 du Parlement européen et du Conseil, visant à renforcer la transparence salariale et l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, les entreprises entrent dans une nouvelle ère. Plus qu’une simple évolution réglementaire, il s’agit d’un changement de paradigme majeur : désormais, l’égalité salariale ne se décrète plus, elle se démontre, chiffres à l’appui.
Cette directive impose aux entreprises de toutes tailles — et en priorité celles de plus de 250 salariés — de revoir en profondeur leur manière de concevoir, d’attribuer et de piloter les rémunérations. Pour beaucoup, cela implique des transformations importantes, tant sur le plan technique que culturel : audit de rémunération, refonte des grilles salariales, classification des emplois, communication avec les partenaires sociaux, adaptation des systèmes d’information RH…
Face à ces enjeux multiples, un accompagnement sur mesure est plus que jamais nécessaire. C’est dans cette logique que People Base CBM, cabinet de conseil spécialiste des politiques de rémunération, propose un accompagnement complet et structuré pour aider les entreprises à se mettre en conformité tout en tirant parti de cette évolution réglementaire.
La directive européenne sur la transparence des rémunérations : de quoi parle-t-on ?
Adoptée en avril 2023, la directive 2023/970 vise à garantir une égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un travail de même valeur. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts déployés au niveau européen pour lutter contre les discriminations salariales persistantes, et constitue une avancée majeure en matière de droits sociaux. Ses objectifs sont clairs : réduire les écarts de rémunération injustifiés, responsabiliser les employeurs, renforcer la transparence dans les processus de rémunération et donner aux salariés les moyens d’exiger l’égalité de traitement.
Les obligations clés introduites par la directive :
- Transparence lors du recrutement : obligation pour les employeurs d’indiquer la fourchette de rémunération dans les offres d’emploi ou lors du premier entretien.
- Droit à l’information pour les salariés : chaque salarié pourra demander à connaître les niveaux de rémunération moyens, par sexe, pour les postes équivalents ou similaires.
- Rapports annuels sur les écarts de rémunération : les entreprises de plus de 250 salariés devront publier un rapport annuel contenant des indicateurs précis sur les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
- Audit obligatoire dès un seuil de 5 % d’écart : si un écart injustifié est constaté, l’entreprise devra engager un audit de rémunération et mettre en œuvre un plan correctif.
- Renversement de la charge de la preuve : en cas de contentieux, c’est à l’employeur de prouver que la rémunération est équitable.
Ces obligations s’appliqueront progressivement, selon la taille de l’entreprise, à partir de 2026 pour les plus grandes structures. Les entreprises ont donc un délai limité pour anticiper, se préparer et se mettre en conformité.
Les implications concrètes pour les entreprises françaises
L’application de cette directive en France vient renforcer des dispositifs déjà en place, tels que l’Index égalité professionnelle. Mais elle va plus loin et impose des obligations nouvelles, beaucoup plus contraignantes pour les entreprises, qui devront désormais documenter, justifier, communiquer et corriger leurs pratiques de rémunération. Les implications sont nombreuses :
Sur le plan RH, il faudra analyser les rémunérations individuelles et collectives, reconstruire des grilles salariales en lien avec la réalité des postes, revoir les processus de recrutement et de promotion, et former les managers à l’égalité de traitement.
Sur le plan juridique, la notion de travail de valeur égale devra être objectivée, et les critères d’évaluation des postes devront être standardisés. Le risque de contentieux augmentera si les preuves de non-discrimination ne peuvent pas être produites rapidement.
D’un point de vue organisationnel, il s’agira de structurer les données RH, de déployer des outils fiables de mesure des écarts, de mettre en place une gouvernance de la rémunération plus transparente, et de faire évoluer les SIRH pour pouvoir produire les rapports exigés par la directive.
Enfin, le dialogue social devra être renforcé : les partenaires sociaux devront être informés, associés, voire consultés sur les plans de correction des écarts. Cela suppose une communication claire, pédagogique et structurée.
Le rôle du conseil dans l’anticipation et la mise en conformité
Face à la complexité des exigences de la directive, beaucoup d’entreprises manquent de ressources, d’expertise ou de temps pour mettre en place une démarche efficace. Le recours à un cabinet de conseil devient alors une option stratégique.
Un accompagnement externe permet de prendre du recul sur ses pratiques, de structurer les actions à mener et de bénéficier d’un regard expert et objectif. Le conseil joue ici un rôle de facilitateur, de tiers de confiance et de catalyseur du changement.
Il aide à bâtir une démarche adaptée à la culture et à la maturité de chaque organisation, en prenant en compte ses contraintes économiques, sociales et techniques. Il sécurise également la conformité juridique et facilite la conduite du dialogue social.
People Base CBM, en tant que spécialiste de la politique de rémunération, propose une approche complète, éprouvée et personnalisée pour répondre à ces nouveaux enjeux, du diagnostic initial à la mise en œuvre opérationnelle des plans d’action.
Une démarche structurée d’accompagnement : l’approche People Base CBM
L’intervention de People Base CBM se déploie autour d’une méthodologie claire, en plusieurs étapes, adaptée à la taille et à la maturité de chaque organisation.
Étape 1. Phase de cadrage
Elle permet de cerner les enjeux spécifiques à l’entreprise, d’identifier les interlocuteurs clés, de valider les objectifs de la mission et de poser les bases de la gouvernance projet.
Étape 2. Diagnostic des écarts de rémunération
À partir des données internes disponibles, un état des lieux chiffré est réalisé pour objectiver les écarts entre les femmes et les hommes selon les métiers, les niveaux, les entités… Une analyse statistique approfondie permet de dégager les zones à risque ou les points de rupture dans les logiques de rémunération. Dans la plupart des cas, cette analyse est effectuée grâce à notre solution de gestion des rémunérations WAAGE PRO (en savoir plus sur WAAGE PRO).
Étape 3. Évaluation des systèmes existants
People Base CBM examine les dispositifs déjà en place : grilles salariales, classifications, systèmes de pesée des postes, critères de performance, mécanismes d’augmentation… Cette étape permet de mesurer le niveau de conformité avec les attendus de la directive.
Étape 4. Construction d’un plan d’action correctif
En fonction des écarts constatés, le cabinet propose un plan d’action hiérarchisé, combinant actions de fond (refonte des classifications, révision des grilles…) et actions rapides (ajustements ciblés, campagnes de sensibilisation, documentation des critères de décision).
Étape 5. Appui au dialogue social et communication
People Base CBM accompagne les DRH dans la préparation des échanges avec les partenaires sociaux, la rédaction des rapports obligatoires, la présentation des résultats et la conduite d’une communication pédagogique auprès des salariés.
Étape 6. Suivi de la mise en œuvre et évaluation continue
Le cabinet propose des outils et indicateurs de suivi pour garantir la soutenabilité et la performance des mesures déployées dans la durée.
Une expertise technique et humaine au service de vos enjeux
People Base CBM repose sur une équipe de consultants expérimentés, alliant maîtrise des enjeux réglementaires, expertise en gestion des rémunérations et intelligence du terrain. Le cabinet travaille depuis près de 25 ans avec des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, en France comme à l’international.
Chaque mission est conduite avec rigueur, confidentialité, pragmatisme et sens du résultat. L’objectif n’est pas uniquement de cocher les cases réglementaires, mais de faire de la conformité un levier d’amélioration continue, d’équité réelle et de performance collective.
Cas concrets d’accompagnement : retour d’expérience
Plusieurs entreprises ont déjà sollicité People Base CBM dans le cadre de démarches de diagnostic ou de mise en conformité avec les nouvelles obligations de transparence salariale. Dans un grand groupe industriel, par exemple, le cabinet a mené un audit approfondi sur plus de 12 000 salariés, en croisant les résultats avec la classification interne et le benchmark externe, ce qui a permis de révéler des écarts significatifs dans certaines filières techniques. Des ajustements ont été opérés dans un cadre sécurisé, sans générer de tensions sociales.
Dans une ETI du secteur tertiaire, People Base CBM a accompagné la DRH dans la redéfinition des grilles de classification et l’automatisation du reporting interne sur les écarts de rémunération. Grâce à la rigueur méthodologique déployée, l’entreprise a pu présenter ses engagements aux représentants du personnel et intégrer la question de l’égalité salariale dans sa politique RSE.
Pourquoi choisir People Base CBM ?
Choisir People Base CBM, c’est faire appel à un cabinet reconnu pour son exigence, son éthique et sa capacité à transformer une contrainte réglementaire en opportunité stratégique. La vision globale de ses consultants, leur expertise technique, leur connaissance approfondie des enjeux de rémunération et leur maîtrise du dialogue social font toute la différence.
Le cabinet propose un accompagnement à forte valeur ajoutée, fondé sur l’écoute, la co-construction, la confidentialité et des outils d’analyse éprouvés. Il s’inscrit dans la durée et permet à chaque client de monter en compétence sur le sujet sensible et structurant qu’est la politique de rémunération.
Conclusion
La directive européenne sur la transparence des rémunérations est une avancée significative vers plus d’équité et de justice sociale. Mais elle constitue aussi un défi complexe pour les entreprises, qui doivent adapter leurs pratiques, structurer leurs données, engager un dialogue ouvert et mettre en place des outils robustes.
People Base CBM se positionne comme un partenaire de confiance pour accompagner ces transformations. Grâce à son expertise pointue et à sa méthodologie éprouvée, le cabinet aide les entreprises à se mettre en conformité tout en renforçant leur attractivité, leur performance RH et leur engagement social.
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Vous souhaitez anticiper l’entrée en vigueur de la directive européenne sur la transparence des rémunérations ? Vous avez besoin d’un diagnostic objectif ou d’un accompagnement sur mesure ?
Prenez contact avec l’équipe People Base CBM pour échanger en toute confidentialité sur vos enjeux, vos objectifs et vos contraintes. Ensemble, construisons une politique de rémunération plus équitable, plus lisible et plus performante.