PEOPLE BASE CBM, leader français du conseil en stratégie de rémunération et conseil en politique salariale, vient de réaliser dans le courant des mois de mars et avril 2014, une grande enquête sur l’épargne salariale en France. Nous livrons ci-dessous, quelques éléments d’informations, présents dans cette enquête.

SOURCE : DARES ANALYSES NOVEMBRE 2013

Etat des lieux de l’épargne salariale

En 2011, 56,5 % des salariés du secteur marchand non agricole (8,8 millions de salariés) ont eu accès à au moins un dispositif d’épargne salariale. La même année plus de 7 millions d’entre eux ont reçu, soit une prime au titre de l’intéressement ou de la participation, soit un abondement de leur employeur sur les sommes versées sur un plan d’épargne entreprise (PEE) ou sur un plan d’épargne retraite (PERCO).

Le dispositif le plus répandu est la participation (43,6 % de salariés) puis le PEE (42,5 %) puis l’intéressement (36,2 %) et enfin, de création récente (2012), le PERCO (16,6 %). 15,5 milliards d’€ bruts (avec CSG/RDS) ont été versés en 2011 dans les entreprises de plus de 9 salariés (les versements ont été de 15,819 milliards en 2008, 14,207 en 2009 et 16,194 en 2010).

Les flux les plus importants sont générés par la participation (7,1 Mds) et l’intéressement (6,6 Mds). Quant aux abondements, ils sont de 1,4 Mds pour les PEE et de 0,369 Mds pour les PERCO. Le montant moyen versé a été de 1 482 € pour la participation, de 1 505 € pour l’intéressement (4,3 % de la masse salariale des bénéficiaires), de 629 € pour l’abondement dans le PEE et de 504 € pour l’abondement dans le PERCO.

89 % des salariés ayant accès à l’épargne salariale travaillent dans des entreprises de plus de 49 salariés (mais ils ne représentent que 57 % de l’ensemble des salariés).

Dans les entreprises de plus de 499 salariés, 94 % des salariés sont couverts par au moins un des dispositifs de l’épargne salariale, 74 % dans celles de 50 à 499 salariés et seulement 17 % dans celles de moins de 50 salariés.

La participation n’étant obligatoire qu’à partir de 50 salariés, seuls 4 % des salariés des entreprises non assujetties, obligatoirement, à ce dispositif y ont accès.
68,3 % des salariés des entreprises dont le salaire annuel moyen est supérieur à 25 740 € ont accès à au moins un dispositif d’épargne salariale contre 33,7 % dans les entreprises dont le salaire annuel moyen est inférieur à 16 190 €.

Le développement de l’épargne salariale varie selon les secteurs d’activité. Ainsi par exemple, dans la cokéfaction et le raffinage 83,2 % des salariés ont accès à au moins un dispositif contre 33,5 % dans les activités financières et d’assurances, 29 % dans l’information et la communication, et 9,8 % dans l’hébergement et la restauration.

En 2013, les versements sur des dispositifs d’épargne salariale ont atteint 11,7 milliards d’€ (3,75 au titre de la participation, 3,4 au titre de l’intéressement, 2,35 au titre des versements volontaires des salariés et 2,2 au titre de l’abondement des entreprises) et les encours représentent 104,4 milliards.
Sur la même période, les flux de l’assurance vie ont été de 40 milliards (50% des placements financiers des ménages) et les encours représentent 1 463 milliards.

Nous vous rappelons que l’intégralité de l’enquête sur l’épargne salariale en France (juin 2014) est disponible au tarif de 200 euros H.T. Pour commander cette enquête ou obtenir plus d’informations, merci de nous contacter au 01 53 43 03 60 ou via le formulaire de CONTACT présent sur ce site.